Artiste ivoirien, son œuvre explore la notion d’identité, de dynamisme et d’influence culturels. Comme une volonté sans cesse résolue de montrer qu’avec ses clichés très esthétiques mais combien remplis de messages, il peut advenir un monde plus humaniste, plus solidaire, plus respectueux de la culture de l’autre et, surtout, plus en paix.
Coup de Cœur.
Asakan : Pour commencer notre entretien, pouvez –vous vous présenter ?
Éric Roman Rabe : Je suis Éric Roman Rabe, artiste photographe ivoirien, vivant à Abidjan. J’ai débuté la photographie en 2019 ; puis, en 2020 les choses se sont accélérées 😉
Asakan : Quelle définition faites-vous de l’art ? Comment percevez-vous l’art contemporain ?
Éric Roman Rabe : Je définis l’art comme tout processus de création humaine qui vise à produire des émotions, du sens… Et, l’art contemporain est, quant à lui, ce processus qui implique le beau et engage le questionnement sur notre société et notre existence actuelle à partir de tous types de techniques et médiums.
Asakan : Quand avez-vous su que vous consacreriez votre vie à l’art ?
Éric Roman Rabe : Honnêtement je ne m’étais jamais imaginé artiste par contre j’ai toujours été attiré et sensible aux univers créatifs, et ce à travers leurs applications dans des domaines variés. Par la suite, je ne savais pas comment mais devenir un praticien de l’art contemporain est venu petit à petit avec la photographie.
Asakan : En tant qu’artiste, comment vous décrirez-vous votre art ? Comment êtes-vous parvenue à la finalisation de votre empreinte ?
Éric Roman Rabe : Mon processus de création part généralement d’un regard et questionnement sur des sujets d’ordres socio-anthropologiques. Je suis aussi un africain éclectique, par conséquent je porte un regard large sur ce qui constitue nos sociétés et ses influences.
Par contre sur la question de la finalisation de mon empreinte, je suis toujours en exploration permanente.
Asakan : Quelles sont vos inspirations artistiques, vos influences ? Les thèmes et émotions que vous essayez de transcrire dans vos œuvres ?
Éric Roman Rabe : Comme je le disais plus haut, je suis un Éclectique (avec un E majuscule). Mes inspirations artistiques proviennent donc d’univers variés : photographie, peinture, sculpture, musique … Mon déclic s’opère sur des émotions axées sur des questions existentielles.
Quant à mes influences, je peux citer des noms tels que Seydou Keita, Nuit Balnéaire (dont j’admire beaucoup le travail) et Aida Muluneh qu’on adore tous à Abidjan et partout !!
Dans mes œuvres, je parle de faits sociaux, d’identité culturelle, d’influence et dynamisme culturelle.
Asakan : Quel est le regard porté sur votre travail par le public ? Par le milieu artistique ?
Éric Roman Rabe : J’avoue Le public peut être parfois intrigué par certaines de mes productions (rires). Mais dans tous les cas il y a beaucoup de curiosité et d’encouragement ! C’est toujours un émerveillement quand j’explique ma démarche de création aux publics qui ne sont pas forcément fan d’art contemporain.
Le milieu artistique m’a donné beaucoup de force surtout à mes débuts (2020 – 2021).
Asakan : Quels conseils aimeriez-vous transmettre à d’autres jeunes désireux de se lancer dans l’art ?
Éric Roman Rabe : Vivre sa passion rend heureux ! Le défi est d’établir le bon plan pour s’assurer un équilibre et y arriver.
Pour plus d’informations sur le travail d’Éric Roman Rabe, rendez-vous sur :
- https://www.instagram.com/roman.rabe/
- https://twitter.com/roman_rabe
- https://web.facebook.com/Roman.Rabe
La Rédaction.