« Nous ne restons pas silencieux face à un génocide »

La situation à Gaza va de mal en pire… Depuis le 7 octobre, les gazaouis et les Palestiniens en général sont au bord de l’étouffement et de l’anéantissement collectif avec les bombardements incessants de l’occupation israélienne.

Une colombe en ruines représentée par le dessinateur jordanien Emad Hajjaj
comme symbole de la fin des espoirs de paix au Proche-Orient. 
© Emad Hajjaj, Cartooning for Peace

Certes le conflit aurait pu être évité si le Hamas n’avait pas préparé et attaqué Israël, mais combien de résolutions de l’ONU, d’appels à deux Etats vivant côte à côte et en bon voisinage, l’Etat hébreux n’a pas ignoré ?

Le pire, ce sont les colons juifs qui n’ont cessé de s’accaparer les terres palestiniennes au vu et au su de la communauté internationale qui laisse faire autant qu’elle arme Israël et lui apporte tout son soutien inconditionnel pour se faire pardonner la Shoah et les crimes commis en Europe contre les Juifs dans les siècles derniers.

A l’heure où nous écrivons ces lignes, plus de 8 000 palestiniens dont plus de 3 300 enfants ont perdu la vie. Un bilan supérieur au nombre d’enfants tués en un an dans les zones de conflit du monde entier selon l’ONG internationale Save Children. En face, près de 1 400 victimes mais on continue de parler du droit d’Israël à se défendre contre une population qui vit sous oppression depuis 1967 alors qu’en plus de tous ces morts, les vivants vivent dans l’extrême dénuement et manque de tout.

Ce qui est encore plus épouvantable, c’est qu’Israël et ses supports tentent de réprimer ceux qui pensent différemment et « toute expression politique non-violente légitime pouvant inclure des critiques à l’égard d’Israël », selon le constat fait par le journal allamend Die Tageszeitung.

Pour exemples,David Velasco, le rédacteur en chef d’Artorum, a dû démissionner à la suite d’une lettre ouverte prenant le parti de la nation palestinienne occupée et opprimée. Des artistes sont boycottés pour leur soutien à la cause palestinienne et des institutions sont obligées d’adopter un silence coupable. Au niveau international, l’ICOM s’est démarqué en exprimant dans un communiqué publié le 26 octobre dernier « sa profonde préoccupation face aux violences actuelles qui touchent les civils israéliens et palestiniens », appelant « toutes les parties à respecter le droit et les conventions internationales ».

Plusieurs organisations du Sud global et du monde entier réunis autour de l’écosystème Arts Collaboratory, comme Raw Material ou Kerthiossane au Sénégal, s’éveillent aussi et à travers une tribune intitulée : « Nous ne restons pas silencieux face à un génocide » appellent toutes les personnes de conscience à s’opposer à ce génocide et invitent par ailleurs toute personne de bonne volonté à apporter leurs soutiens et leurs aides à Gaza.

Le monde serait, en effet, plus en paix si vous aussi vous pouvez signer cette pétition et faire autant que possible un don en cliquant : ICI !

Excellente semaine à toutes et à tous dans la paix.

Olaréwadjou Elvis LALEYE.

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