Paris : « Wax, entre héritage et appropriation » au Musée de l’Homme à partir du 5 février

C’est une histoire du vivant. Et comme telle, il faut admettre que la migration concerne toutes les espèces, qu’il s’agisse de plantes, d’animaux ou d’humains, pour des raisons variées. C’est dans cette perspective qu’après « Migrations, une odyssée humaine », le Musée de l’Homme propose, du 5 février au 7 septembre 2025, « Wax, entre héritage et appropriation », en deuxième exposition de sa saison consacrée aux « Migrations ».

À l’origine, transposition technique et iconographique du batik, un tissu d’origine indonésienne teint grâce à une technique de réserve à la cire, le wax s’est industrialisé au contact de l’Europe avant de connaitre un certain succès en Afrique et, aujourd’hui, de plus en plus dans le reste du monde.

Pour raconter cette histoire de plus de 120 ans et présenter la richesse des motifs, dessins et couleurs qui caractérisent cette étoffe, le Musée de l’Homme va déployer l’exposition « Wax, entre Héritage et appropriation » dans deux de ses espaces, sur une superficie totale de 430 m². Soit au Balcon des sciences, au deuxième étage, un panorama complet du parcours du wax entre l’Afrique, l’Europe et l’Asie, notamment la saga des Nana Benz, les premières commerçantes distributrices de wax sur les marchés du Togo dans les années 1960, et, au Foyer Germaine Tillion au 1er étage, la vitalité du wax dans les domaines de la mode, du design et particulièrement de l’art contemporain. Parmi les artistes présentés, Thandiwe Muriu, Omar Victor Diop et Gombo Wax feront état des différents regards sur le wax comme outil de revendication identitaire, mais aussi source inépuisable de création.

Chaque mois, des ateliers tels que des contes, des jeux, des conférences, des débats, et autres seront organisés autour de l’exposition et de la saison « Migrations » dans ce musée étonnant dédié aux humains et à leurs sociétés à travers des approches biologiques, sociales et culturelles.

La Rédaction.